Créer une start-up est aujourd’hui un projet qui intéresse de plus en plus de jeunes. Monter leur propre affaire, c’est le principal objectif de cette aventure. Ils cherchent encore de nouvelles idées pour leur projet, des stratégies de financement, des conseils et accompagnement sur-mesure, etc.

Start-up et entreprise
La start-up est une entreprise mais l’enjeu est différent par rapport à une entreprise établie. Une start-up est une jeune entreprise novatrice à la recherche de son business model pour avoir une croissance rapide. L’entreprise établie en dispose déjà. Si la start-up cherche à se faire connaître et à prospecter ses premiers clients, l’entreprise est déjà en phase d’élargir sa clientèle cible et d’augmenter ses revenus.

Quelques idées pour monter son affaire
La stratégie de création d’entreprise ne se limite pas seulement à la mise en place d’une stratégie de communication ou d’un plan d’investissement, le projet doit aussi être bâti sur de bonnes et nouvelles idées. Les étapes ci-après vous aideront à monter petit à petit vos propres affaires :
1. Etude de marché - Trouver des idées novatrices
L’étude de marché consiste à identifier les besoins du marché. En général, créer une start-up c’est répondre aux nouveaux besoins du marché. Evaluer les besoins du marché permettra de trouver un secteur encore inexploité par d’autres investisseurs. Déterminer les meilleures tendances du marché d’aujourd’hui contribue à dénicher de nouvelles idées de projet.

2. Améliorer les projets déjà existants
A défaut d’une idée novatrice, améliorer des projets déjà existants constitue une autre alternative. Trouver les failles d’un projet déjà construit afin de mettre en œuvre efficacement un projet tout en construisant une équipe compétente et en adoptant une meilleure gestion administrative et financière. Cependant, il faut éviter de tomber dans le piège de la concurrence déloyale. Vous avez besoin d’aide ou d’accompagnement personnalisé pour l’élaboration de votre projet, n’hésitez pas à faire appel à Prospere.fr, expert en TPE/PME.

Créer sa start-up : quel statut juridique choisir ?
Que vous soyez seul ou avec des associés (conjoint, membre de la famille, amis, investisseur…), vous êtes libre de choisir la forme sociale qui vous convient. Aucune règle n’est particulièrement imposée. Pour ceux qui souhaitent sont sur le point de créer une start-up, il est primordial d’analyser la forme juridique la plus avantageuse. Trois statuts sont considérées comme les plus adaptés à une start-up : la Société Anonyme (SA), la Société par Action Simplifiée (SAS), la Société À Responsabilité Limitée (SARL).

• La SAS, forme juridique la plus utilisée par la start-up
L’affiliation au régime social de la SAS représente un avantage majeur pour le dirigeant. Le président d’une SAS est assujetti au régime général de la sécurité sociale. Mais, contrairement au salarié normal, il ne bénéficie ni de l’indemnisation compensatrice de congés payés ni d’assurance chômage sauf dans des cas exceptionnels. La SAS s’adapte également à la situation d’augmentation de capital ainsi qu’aux différentes levées de fonds. Un capital variable à la SAS est aussi envisageable afin de garantir un financement accentué du projet startup.
• Le SARL, forme juridique peu utilisée par la start-up
Le SARL n’est pas le statut juridique la plus appréciée en start-up. Afin de constituer une SARL pluripersonnelle, il faut au minimum être deux associés et au maximum 100. Mais aussi, aucun montant minimum au niveau du capital n’est requis et les associés sont libres d’accomplir les apports en nature ou en numéraire.
• Le SA, forme juridique la moins utilisée en start-up
Le SA est un statut juridique conçu pour les grands projets et il devrait y avoir au moins deux actionnaires. Le capital social à constituer au démarrage ne doit pas être en dessous de 37 000€.
L’importance des associés au sein d’une startup
Monter une équipe compétente, soudée reste la base d’un projet de startup viable. Pour cela, sélectionnez des associés ayant des profils différents et complémentaires à ceux du dirigeant. Cette étape contribue à la mise en place d’un fondement solide pour le projet. Les associés-fondateurs de la startup fixent ensuite l’apport personnel de chaque membre. A chaque étape, bénéficiez de l’aide des professionnels afin de définir les modalités d’application.

Le pacte d’associés : extra-statuaire
Ce document présentera les clauses juridiques des droits de chaque associé signataire. Ce pacte d’associés est un moyen de prévention pour chaque évènement qui pourrait survenir dans le futur. C’est une sorte d’assurance et de protection à ne pas négliger.

Financement de votre startup
Créer une start-up requiert des dépenses conséquentes comprenant une partie incompressibles. Raison de plus pour entamer une demande de financement.
Parmi Les frais incompressibles citons :
- Les formalités administratives et juridiques;
- L’enregistrement au registre concerné;
- Les dépôts des statuts…
La création de startup engendre aussi des frais cachés tels que :
- Le dépôt de marque à l’INPI;
- Les conditions générales d’achat ou de vente;
- La rédaction de contrats commerciaux…
Le loyer du Local, les salaires des employés, La commercialisation des produits… font également partie des dépenses à prendre en charge. Les économies disposées pourraient ne plus être suffisantes pour couvrir tout. Des solutions de financement existent pour démarrer le projet :
- Participer à des concours de start-up;
- Acquérir l’aide d’une structure d’accompagnement;
- Effectuer un prêt entre particuliers;
- Faire financer votre projet avec une levée de fonds;
- Réaliser des prêts professionnels d’investissement…
Bref, des dispositifs d’aide à la start-up sont disponibles pour aider les porteurs de projets à monter leurs propres affaires. L’essentiel c’est d’avoir en tête une idée claire, une bonne motivation, une persévérance, ainsi qu’un conseiller TPE-PME dans chaque démarche.
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